Les textes du clandestin

Voici donc un topic dédié aux ecrits émanants des quelques auteurs du clandestin.

Ma blague

Ma blague dans la poche à errer vers le nord,
j'en oubliais, putain, cette fille aux yeux d'or,
et quand je mange du regrêt au petit déjeuner,
qu'elle m'annonce déjà qu'elle m'enverra là-bas.

"Oui mais moi j'veux pas y aller,
qu'elle sorte de l'orbite et disparaisse à jamais.
Oui mais moi j'veux pas y aller,
qu'elle effleure mes pensées et disparaisse à jamais
Oui mais moi j'veux pas y aller,
je ne veux pas sentir que j'ai la force d'avancer."

Mon sourire sur la face
et mon nombril à sa place,
qu'est-ce qui pourrait me nuire
ou fermer ma grande gueule.
J'ai même l'amour en bagage
et le désir dans la main,
alors je garde mes cantiques
et mes rêves incertains.

L'amour rendrait plus beau
comme les tests sur les animaux
selon une enquète américaine
et un sondage du figaro.
J'ai même l'amour en bagage et le désir dans la main,
alors gardez vos cantiques
et moi mes rêves incertains.

Texte: Alex et Nico

Arbeit macht frei

Avec cette gangrène qui me ronge,
jour après jour.
Les servitudes qu'elle entraîne
se font pesantes.
Et, je sens la mélancolie
à des kilomètres,
la frustration me gagne
à la folie.

"Arbeit macht frei"

Les veines ankilosées
par les abus
et le manque d'envie d'subsister.
Il ne reste guère que ces feuilles blanches
et la douce chaleur de son corps
par intermittence.
Et qui peut dire qu'il est plus heureux qu'un enfant !

Ah ! Le cancer de la raison
se joue de moi ! Ecoutez le !
Non ! Je n'rie pas des ivrognes, névrosés, fous à lier
mais cela étant elle arrive
et je n'en fais pas une maladie.
La preuve est faite avec humour,
mon existence est un spectacle
auquel j'assiste trop bien placé !
La chute puisse-t-elle être, interessée !

texte : Alex

Loic pour le "arbeit macht frei" et les "et ça pèse aussi lourd sur nos épaules"

Paris-Strasbourg

C'est Paris à nouveau qui me fait sourire
comme lorsque le héros arrête la dopamine.
On s'est bien shooté à l'air pur à la liberté.

Le lendemain, on ressent déjà le manque
alors plus question de se retourner,
il faudra consommer, se rabattre sur sa nevrose.

Comme tant d'autres apprivoiser son imagination,
et surtout la brimer cette fille indigne... de satan.

Douce utopie fondée dans une voiture blindée
c'est à l'heure d'y penser que j'ai eu soif
finalement c'est plus facile de boire que de croire !

Texte : Alex

Allez je vous aide !
Faut pas hésiter à relire et corriger hein !

Chloé est morte

Chloé est morte, Chloé est morte
Et puis on prendrait la route seulement pour aller travailler
Et on serait pas peu fiers, du mois, moi je suis l'employé,
On ferait des affaires chez IKEA ou BHV
Il faudrait bien s'y faire, car en vérité,

Nous n'avons fait que fuireuh, et je suis bien placé,
Nous n'avons fait que fuireuh, et je suis bien placé,
Nous n'avons fait que fuireuh, et je suis bien placé,
Poureuh le dire...
Allez !

Et je te dis, dis-moi quand est-ce qu'on arrive à Strasbourg,
Et tu me dis c'est vrai, bientôt dans quelques jours,
Et je te dis, c'est vrai, on est plus au moyen-age,
et tu me dis c'est vrai, tu as trop de bagage

Et nous n'avons fait que fuireuh, et je suis bien placé,
Nous n'avons fait que fuireuh, et je suis bien placé,
Nous n'avons fait que fuireuh, et je suis bien placé,
Poureuh le dire...
Allez !

Chloé est morte, Chloé est morte
Allez

Et de journée en journée
Parfois même l'oublier
Et de soirée en soirée
Toujours te regretter
Cette fille de me regarder,
Qu'a t elle à me regarder
Qu'aurais je à regretter
A aller me coucher

Car nous n'avons fait que fuireuh...


lyrics : Nico

Alors pour le fun, voilà à peu près ce que j'ai compris de Clotilde...

Clotilde

Je me suis assis au banc où Clotilde déjeunait léger,
J'y ai vu son âme...

C'était bien son homme, entrant, mangeur de pétrole à mi-temps,
J'y ai vu son âme...

Ils demeuraient tantôt, oubliant les alentours,
Et les garçons si beaux épinglés comme des vautours,

Je ne sais que dire à la République,
J'ai beau me maudire...

Ils s'aimaient désormais, tandis qu'emmuré,
Cet endroit m'offusquait, j'y avais perdu ma chance

Leurs voix, ô voix mélées percutaient mes tympans
Illustrés mauvais rodeurs, leur vue me transforma

Je ne sais que dire à la République
J'ai beau me maudire, ma raison abdique...

lyrics : Alex (quel génie !)

(Au fait les gars, vous avez le droit de virer mes messages et de reprendre vos droits d'auteurs !)

(et de corriger aussi le cas échéant)

Valse n°2

La télé éteinte derrière ton vélo,
Et Libé, L'Huma, et le Monde Diplo,
Et Mario Ramos, et Bernard et Rocard,
Dans quelques années, est-ce que tu m'en voudras...

Mais je n'ai pas envie d'autre-chose...

Un vieil ascenseur et des meubles IKEA,
L'armoire à guitares, le bruit que fait le chat
Les Kings of Convenience, Têtes Raides, Jean-Louis Murat,
Pourvu que jamais tu ne te lasses de moi...

Mais je n'ai pas envie d'autre-chose que toi, lalala !
Que toi, lalala !
Que toi, lalala !

Des promesses bien-sûr et même à chaque doigt,
Menu Weight Watcher, c'est pas n'importe quoi
Les Inrock et Campus, Magic, Télérama,
Le bleu de tes yeux et le son de ta voix...

Mais je n'ai pas envie d'autre-chose que toi, lalala !
Que toi, lalala !
Que toi, lalala !

lyrics : Nico

Strasbourg-Paris

J'ai des bermudas beaucoup trop longs,
Une serviette en papier sur la tête,
Le kaléidoscope qui me répète
Que d'être un homme, ouais c'est bon !

Je l'ai mis bas, tout détroussé,
Et les passants, toujours qui rient de moi,
Je fais en sorte que ça ne se voit pas
Et dans la rue, j'évite même de tousser...

Mon coiffeur étrangle sa concierge,
Je vis des lambeaux de beau temps,
Et si ta femme n'a plus de dents,
Sans doute que ta fille n'est plus vierge...

Je l'ai mis bas, tout détroussé,
Et les passants, toujours qui rient de moi,
Je fais en sorte que ça ne se voit pas
Et dans la rue, j'évite même de tousser...

Et c'est tout Strasbourg qui se lève
Pour une choucroute bien garnie
Et c'est tout Strasbourg qui rêve
Enfin de devenir Paris...

Je l'ai mis bas...

lyrics : Alex (quel génie !)

et on continue:

walz n°3


se contenter pour l’heure de rêver de regarder ailleurs
souvenir de chaleur et d’un folk singer
se contenter parfois de ce qu’il se doit
mais ça n’est pas pour moi

ni le bruit des bottes ni les drapeaux qui flottent
ni le bruit des bottes ni les drapeaux qui flottent

non ça n’est pas
ce en quoi je crois

mais…
y prendre garde

non, ce n’était pas l’art pour l’art
non, ce n’était pas l’art pour l’art
non, ce n’était pas l’art pour l’art
ce jour, cette gare.


se contenter pour l’heure de rêver d’un ailleurs
souvenir de douleur et d’un doux rêveur
se contenter parfois de ce qu’il se doit
mais ça n’est pas pour moi

ni le bruit des bottes ni les drapeaux qui flottent
ni le bruit des bottes ni les drapeaux qui flottent

non ça n’est pas
ce en quoi je crois

mais…
y prendre garde

non, ce n’était pas l’art pour l’art
non, ce n’était pas l’art pour l’art
non, ce n’était pas l’art pour l’art
ce jour, cette gare.

et aussi:

rue grenelle



et pour enfin changer d’échelle, changer le monde par endroit
on irait vivre rue grenelle voir si tout s’y passe comme il se doit
on dormirait dans des poubelles on se tiendrait chaud, toi et moi
loin du travail des lunes de miel pour l’attendre au printemps déjà et lui dire que la vie est belle et même que ce monde est beau
dès qu’on y enlève la tour eiffel les 14 juillet les drapeaux
on ferait pousser dans nos poubelles du soja et du modiano
et pour le lire à la chandelle ou dans les couloirs du métro

on se sentirait pousser des ailes, à en faire n’importe quoi
si on se retrouvait rue grenelle qu’est-ce qu’on y ferait toi et moi
on se sentirait pousser des ailes, à danser la java
s’il y a des pavés rue grenelle, crois-tu que ça me plaira ?


je me laisserais même pousser les cheveux, j’aurais même l’air amoureux
car on serait bien plus heureux autour d’un dîner pour deux
et fait de boîtes pas de poubelles de ravioli végétariennes
et puis de rêve américain mais bien sûr sans américain
car moi je préfère la tour eiffel la kronenbourg le breizh cola
car à mourir de truc trop gras on les préfère bien de chez soi
et puis on irait à neuilly voir si le maire nous sourit
et puis on irait à neuilly voir si le maire nous sourit

on se sentirait pousser des ailes, à en faire n’importe quoi
si on se retrouvait rue grenelle qu’est-ce qu’on y ferait toi et moi
on se sentirait pousser des ailes, à danser la java
s’il y a des pavés rue grenelle, crois-tu que ça me plaira ?

de dire que la vie est belle et même que ce monde est beau
dès qu’on y enlève la tour eiffel les 14 juillet les drapeaux
on ferait pousser dans nos poubelles du soja et du modiano
et puis on irait à neuilly voir si le maire nous sourit

on se sentirait pousser des ailes, à en faire n’importe quoi
si on se retrouvait rue grenelle qu’est-ce qu’on y ferait toi et moi
on se sentirait pousser des ailes, à danser la java
lancer des pavés rue grenelle, crois-tu que ça me plaira ?

ensuite:

de beauvoir




et c’est marx qu’on assassine, et c’est jaurès, même mittérand
on les suivrait bien à la ligne en oubliant pour un moment
que c’est marx qu’on assassine, et c’est jaurès, c’est fatiguant
de relire encore céline sans jamais oublier vraiment

on sait bien que tout s’amibe mais ce n’est pas pour autant
que l’on changerait en bleu marine nos idées roses et rouges d’avant

et puis…

il faudra bien, que jeunesse se passe
il faudra bien, que jeunesse se passe
il faudra bien, que jeunesse se passe
il faudra bien, visiter montparmasse



c’est de beauvoir qu’on assassine, c’est simone weil, c’est amusant
mais y’a toujours foot demain soir, son travail est bien plus fatiguant
c’est de beauvoir qu’on assassine, c’est simone weil, c’est fatiguant
et quand au goût de ta cuisine il la fera lui-même a présent

tu sait bien que tout s’abime mais ce n’est pas pour autant
que tu jetterais à la machine tes idées noirs et rouges d’antant

et puis…

il faudra bien, que jeunesse se passe
il faudra bien, que jeunesse se passe
il faudra bien, que jeunesse se passe
il faudra bien, visiter montparmasse

en outre:

bye bye



tu te voudrais pesante et tu te fait fuyante
comme les feuilles mortes et la poussière d’amiante
si tu gardes de toi cette image de moi

tes rêves d’être princesse, te voilà au château
why do you say good bye when I say hello?
si tu gardes de toi ce souvenir-là


tu repenses à tes rêves et à bertrand cantat
féministe mais humain on ne se refait pas
si tu gardes de toi cette image de moi

guillotine le prince met le feu au château
why do you say goodbye when I say hello?
si tu gardes de toi ce souvenir-là


et l’on s’y frotte
et nos anecdotes
comme nos révoltes, s’en ressentent un peu
et l’on s’y frotte
et nos anecdotes
comme nos révoltes, se ressemblent un peu



j'crois ça y est pour moi, vu que donc a posté valse 2 et chloé est morte.
(merci, donk!)

(par contre, le texte de stasbourg-paris est d'Alex.)

A moi, à moi!!!
Bon pareil Nico, corrige-moi en cas d'erreurs, ça m'évitera de l'estropier sur scène!

Rue Grenelle

Et pour enfin changer d'échelle, changer le monde par endroits,
On irait vivre rue Grenelle, voir si tout s'y passe comme il se doit,
On dormirait dans les poubelles, on s'tiendrait chaud toi et moi,
Loin du travail, des lunes de miel, pour l'attendre au printemps déjà.

Et lui dire que la vie est belle et même que le monde est beau
Dès qu'on y enlève la tour Effeil, les 14 juillets, les drapeaux,
On f'rait pousser dans nos poubelles, du soja et du Modiano,
Et pour le lire à la chandelle ou dans les couloirs du métro

On s’sentirait pousser les ailes
A en faire n’importe quoi
Si on s’retrouvait Rue Grenelle
Qu’est-ce qu’on y ferait toi et moi

On s’sentirait pousser les ailes
A danser la java
Si y a des pavés Rue Grenelle
Crois-tu que ça me plaira

J'me laisserait même pousser les ch'veux, j'aurai même l'air amoureux
Car on serait bien plus heureux autour d'un dîner pour deux.
Et fait de boîtes, pas de poubelles, de raviolis végétariennes,
Et puis de rêves américains, mais bien sûr sans américains

Car moi j'préfère la Tour Eiffel, la Kronenbourg, le Breizh-Cola
Car à mourir de trucs trop gras, on les préfère bien de chez soi.
Et puis on irait à Neuilly voir si le maire nous sourit
Et puis on irait à Neuilly, voir si le maire nous sourit

On s’sentirait pousser les ailes
A en faire n’importe quoi
Si on s’retrouvait Rue Grenelle
Qu’est-ce qu’on y ferait toi et moi

On s’sentirait pousser les ailes
A danser la java
Si y a des pavés Rue Grenelle
Crois-tu que ça me plaira

De dire que la vie est belle
Et même que ce monde est beau
Dès qu’on y enlève la Tour Eiffel
Les 14 juillet, les drapeaux
On ferait pousser dans nos poubelles
Du soja et du Modiano
Et puis on irait à Neuilly
Voir si le Maire nous sourit

On s’sentirait pousser les ailes
A en faire n’importe quoi
Si on s’retrouvait Rue Grenelle
Qu’est-ce qu’on y ferait toi et moi

On s’sentirait pousser les ailes
A danser la java
Lancer des pavés Rue Grenelle
Crois-tu que ça me plaira ?

Les accords de Grenelle, et le prix de tes bretelles,
Et l'odeur des poubelles, Strasbourg/Babylone... Oué



Je le répète, un chef d'oeuvre ce texte! Merci Nico, au nom du patrimoine français!!!

ha ! les groupies en action...


(je comprends pas tout à l'autoroute, et je voudrais pas la massacrer... par contre je massacrerais bien "j'préfère" mais je peux plus l'écouter ! )

(tu exagères, mais merci! )

Merde!!! si ça c'est pas de la synchro!!!
C'est bien je vais pouvoir corriger mes erreurs!!

Strasbourg-Paris

J'ai les bermudas beaucoup trop longs
une serviette en papier sur la tête.
Le kaléïdoscope qui me répète,
que d'être un homme, ouais, c'est bon.

J'ai les mi-bas tout detroussés
et les passants toujours qui rient de moi
je fais en sorte que ça ne se voit pas
et dans la rue j'évite même de tousser.

Mon coiffeur etrangle sa conscierge,
je vis des lambeaux de bon temps.
Et si ta femme n'a plus de dents,
sans doute que ta fille n'est plus vierge.

Et c'est tout Strasbourg qui se lève,
pour une choucroute bien garnie.
Et c'est tout Strasbourg qui rêve,
enfin de devenir Paris.

Texte: Alexis (aimable participation du clandestin sur le deuxième couplet)

Le voisin

Ecoutant tranquillement , les insanités jetées sur les ondes ,
j'ai honte de voir ce que j'entends , et inversement .
C'est sûr il vaut mieux dix femmes que de la bonne musique .
Il vaut mieux what's up ou hello que se regarder en face ;
vaut mieux se dire qu'on est pas con ,
du moins pas plus que son voisin :

" Tu sais , celui qui est austère avec ses fringues à tomber par terre !"

Encore qu'une nouveauté , elles sont pas dix , il est seul .
Mais peu importe le format , étudions l'originalité sublime du fond .
Je n'ai que mon âme , mon coeur , j'ai perdu ma tête .
Mes doutes emplissent ma simplitude , mais je t'aime beaucoup mon amour ...
Ma cité va craquer , je pense soudain à mon voisin :

"Tu sais , celui qui est austère avec ses fringues à tomber par terre !"


texte : alex

allez, une nouvelle que seuls quelques initiés connaissent (nono boom, celinie moon, donk)




Je voulais te voir, ou pas


Au train où vous les choses, et où se train va
Quai numéro un du retard, comme il se doit
D’autres déjà se plaigne, mais quant à moi
Je me joindrai à la fronde et tant pis pour le froid

Ah le confort de la vie en République
Et quant à nos acquis on nous explique
Qu’on ne peut pas continuer à vivre comme ça
On a besoin de nous, mais qui, mais quoi ?

Et je voulais te voir et je ne voyais que toi
Et je voudrais t’y voir et je ne… me reconnais pas

Au train où vont les choses et au train où je me noie
Tendre la main encore faut-il que l’on me voie
Et voir ce qu’il en sort mais ça m’étonnerait bien
Que l’on me propose de travailler moins

Et je voulais te voir et je ne voyais que toi
Et je voudrais t’y voir et je ne… me reconnais pas

Une exclusivité alors!!! moi j'aime bien!

ça passe sur radio hilbesound, dispo sur emule dasn "le marronnier derrière ma fenêtre est très joli", aussi appellé, je cite une auditrice "le marronnier là".

merci à vous en tout cas!!!

merci pour la pub ! radio hilbesound, c'est par là-bas !

et notre dernière chanson:

ohlala


un souvenir de toi
qui m'embrasse dans le cou
et tu prends des gants
tes yeux se veulent rassurant

mais j'ai trop couru
j'ai trop couru

un souvenir de toi
qui m'enlasse on est debout
mais tu prends des gants
ton regard se veut rassurant

mais j'ai trop couru
j'ai trop couru

un souvenir de toi
je t'embrasse on est à bout
peut-être est-il temps
tu sembles être au courant

mais j'ai trop couru
j'ai trop couru
j'ai trop couru
j'ai trop couru