nous somme tous des clandestin: alors ne signez pas la pétition de l’affreux Phillipe Val!
ne signez pas la pétition de Phillipe Val!!!à lire de toute urgence chez Sébastien Fontenelle:(extraits)
"Pascal Bruckner, évidemment, est libre, après avoir ainsi théorisé la
nécessaire imperméabilisation de nos frontières, de parapher le vibrant
appel de "Charlie Hebdo", au motif, noble, qu'"on ne sélectionne pas
les individus sur des critères génétiques" - ainsi que la pétition le
stipule.
(...)
La sélection des individus sur des critères génétiques donne des
nausées à nos signataires, mais enlevez les critères génétiques et
maintenez la sélection - et les voilà qui tout soudain se rappellent
qu'ils ont un dîner hyper-important, et que non, désolé, ils ne
pourront pas manifester avec vous contre une loi qui, au fond, n'était
le navrant "détail" des tests ADN, n'est pas si choquante, allons,
allons, vous ne voudriez tout de même pas qu'un "afflux massif de
personnes" interrompe le versement de vos allocations?
Philippe Val: "Bien sûr, la loi Hortefeux pose des problèmes, qui eux aussi ont fait l'objet de débats parlementaires".
Mais l'amendement ADN "touche à un principe".
Philippe Val pétitionne contre les tests ADN, mais pour le reste, s'en
remet, confiant, au Parlement, où la (vraie) gauche est, comme on sait,
massivement représentée.
Question de principe.
Ce que Philippe Val ne dit pas, c'est que le contrôle des flux migratoires, qu'il appelle de ses voeux, se fait au faciès.
Le régime n'a rien trouvé de mieux, pour expulser chaque année 25.000
"clandestins" foncés de peau, que de contrôler dans nos rues tout ce
qui, de près ou de loin, peut ressembler à un basané - c'est pas moi
qui le dis: ce sont les syndicats de policiers, qui ne sont pas
exactement les pires adversaires politiques du chef de l'Etat.Les maîtriseux (des flux migratoires) me gonflent, quand ils
circonscrivent méticuleusement leur protestation à une pétition de
principe contre les tests ADN.
J'aurais préféré quelque chose de plus vaste, genre, on ne traque pas
les enfants "clandestins", ni leurs parents, et on cesse de pousser les
sans-papiers au désespoir abominable qui les fait se défenestrer.
Mais ça, évidemment, les pétitionnaires ne l'exigent pas du tout -
puisque, rappelez-vous, je viens encore de vous le répéter, ils
souhaitent, comme Sarkozy, comme Hortefeux, se prémunir contre un
"afflux massif" de gueux dépenaillés.
Comme si, dans la vraie vie, les cadeaux somptuaires dont le régime
abreuve quotidiennement les nantis n'étaient pas foutrement plus
coûteux que 25.000 immigrés par an...(...)"vive le feu!