François Fillon devrait donc penser ces jours-ci, et avant de plonger, à la
démission de Jacques Chirac - premier ministre de VGE - en 1976 :
"En
effet, je ne dispose pas des moyens que j'estime aujourd'hui nécessaire
pour assumer efficacement mes fonctions de Premier ministre et dans ces
conditions j'ai décidé d'y mettre fin." Parce que cette démission venait de loin...
En effet, dès la nomination en 1974 de "son"
du gouvernement, Jacques Chirac avait dû, exactement comme François
Fillon le subit en ce moment, nommer des ministres qu'il n'aurait
jamais eu l'idée de "proposer" au Président de sa propre initiative ;
notamment Jean Lecanuet et Jean-Jacques Servan- Schreiber.
Un parangon du centrisme et un patron de presse...
Intéressant non ?
Et
encore, à l'époque, le Président et son Premier ministre n'étaient pas
issus de la même famille politique. Le Président vainqueur n'était pas
gaulliste, contrairement à Jacques Chirac. C'est notamment cela qui
autorisait VGE à aller chercher son inspiration ailleurs.
Qui se souvient encore qu'il lâcha notamment : "
Il
y a dans la pensée de la gauche, des éléments positifs dont je compte
bien m'inspirer. Parmi les hommes politiques que j'admire, il y a, par
exemple, Léon Blum, ce qui fait que dans l'action libérale réformatrice
avancée, il y a beaucoup d'idées de gauche qui doivent être mises en
œuvre".
Blum, cela ne vous rappelle rien ?
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