Dans un entretien avec des lecteurs, dimanche 15 avril, dans Le Parisien/Aujourd'hui en France, Jean-Marie Le Pen a regretté que Jacques Chirac ait reconnu la responsabilité de l'Etat français dans la déportation des juifs. Il répondait à l'interpellation d'un lecteur qui s'adresse à lui en ces
termes :
"Le président joue un rôle dans la façon dont on présente la mémoire
nationale. Ainsi Jacques Chirac avait reconnu la responsabilité de
l'Etat français dans la déportation des juifs..."
"Je le regrette. Il a été le seul président à le faire. Même François Mitterrand ne l'avait pas fait", répond-il.
Au même lecteur qui lui demande s'il regrette la façon dont la Shoah est enseignée, M. Le Pen répond :
"C'est un sujet que je n'aborderai pas. Quand je me suis exprimé dans des
termes pourtant modérés, ça m'a coûté 150 millions d'anciens francs.
Ces débats ne sont pas dans le domaine de la liberté d'expression. Je
me garde bien d'y toucher. On ne peut pas exprimer une autre opinion
que celle dictée par la pensée unique".
merci de vous rappeller d'où vient l'expression "pensée unique" (à savoir de l'idéologie d'extrème droite tendance victimisation etc), si d'aventure vous étiez tentés de l'employer...
beurk.